Les Recteurs des Etablissements d’Enseignement Supérieur et des Institutions de Recherche ou leurs représentants réunis les 27 et 28 février 2017 à Douala (Cameroun) sous la Présidence de Monsieur le Professeur François-Xavier ETOA, Recteur de l’Université de Douala et Représentant de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des ordres académiques empêché.
La cérémonie d’ouverture est articulée autour du mot du Président du REESIRAC et le Discours du représentant de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur.
Le Président du Comité Exécutif du REESIRAC dans son propos, a relevé l’importance de la présente rencontre, qui confère au REESIRAC la mission de construction d’un espace commun d’enseignement supérieur en Afrique centrale ; espace dont les instruments de comparabilité, d’homologation, d’équivalence et de mobilité des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche doivent être édifiés.
C’est pourquoi, a-t-il souligné, le REESIRAC doit commencer par l’exploration de deux thématiques : l’harmonisation du LMD et l’Assurance-Qualité dans l’enseignement supérieur, les traditions universitaires organisatrices des systèmes nationaux d’enseignement supérieur d’Afrique Centrale étant multiformes :
- Francophone pour une majorité d’Etats regroupés au sein de la CEMAC : – Belgophone pour trois Etats : RD-Congo, Rwanda, Burundi ;
- Lusophone pour deux Etats : Angola, Sao Tomé et Principe ;
- Hispanophone pour la Guinée Equatoriale ;
- Anglophone pour le Cameroun et très récemment, le Rwanda.
Comment s’est-il alors interrogé, le REESIRAC peut-il conduire et réussir son objectif d’intégration universitaire au vue de la diversité de ses composantes.
Deux axes sont à visiter : La première liée à la philosophie qui a présidé à l’avènement du processus de Bologne, la seconde étant inspirée par la critériologie retenue pour favoriser l’émergence d’un système commun d’enseignement supérieur.
Il ressort de ces deux enseignements, que le REESIRAC dans sa stratégie d’édification d’un espace commun d’enseignement supérieur en Afrique centrale, doit s’efforcer de promouvoir simultanément la coexistence de deux voies parallèles qui deviendront convergentes à mesure que le processus d’intégration universitaire gagnera en maturité. La doctrine générale étant de faire cohabiter l’homogénéité et la diversité.